En 1722, les consuls permirent aux habitants de prendre, pour bâtir leurs maisons, les pierres des ruines qui se trouvaient sur la place du Colomé, de mémoire perdue.
Les 18e et 19e siècles virent Mézin s’embellir par des constructions imposantes et élégantes :
Les bâtiments et l’église du couvent, dans la Cour des Religieuses. (l'actuel Théatre)
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L’Hôpital Saint-Jacques a été construit au 13e siècle, comme étape sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle. (photo1 Q) Il est construit au 13e siècle et quatre corps de bâtiments, dont la chapelle, appartiennent à l’hospice au début du 20e siècle. L’ensemble est administré par un syndicat et bénéficie d’un revenu de péage de la ville. Au milieu du 19e siècle, il est régi par les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul. À la même époque, vers 1872, la grange est transformée en chapelle et une nouvelle façade sur le boulevard est édifiée avec un décor néo-gothique et de fausses voûtes d’ogives peintes. Au début du 20e siècle, les bâtiments sont divisés en appartement. La chapelle aurait également servi de temple.
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L’hôtel de Goyon d’Arzac (13, rue Maurice Rontin) (photo 1S). Ill est construit au 18e siècle pour la famille de Goyon d’Arzac, propriétaire du château de Lassalle, de la commune de Lannes. Il comprend une cour avec dépendances sur l’arrière, ouvrant sur la rue des Jardins. Ces dépendances comprennent un chai, une écurie, une volière et de petites décharges.
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L’hôtel de la cité paroissiale est construit au 18e siècle sur une parcelle en largeur, entre la rue du Paradis et la rue des Fossés-Bouhaut. Il est complété par la cour et le jardin qui s’étendent jusqu’aux remparts. Durant la seconde moitié du 20e siècle, les bâtiments abritent une école religieuse, celle des sœurs de la doctrine chrétienne, pour laquelle on aménage une chapelle dans un corps de bâtiment latéral.
Le marché était règlementé et des peines sévères d’amendes et d’emprisonnement s’appliquaient aux contrevenants.
Dans le courant du 18e siècle, les consuls rappelèrent, à plusieurs reprises, la jurade de 1405, spécifiant que la vente de la viande se ferait de façon que les riches et les pauvres eussent également les os ! Les bouchers devaient déclarer sous serment le prix d’achat des animaux. Tout était vendu « aux poids » et ces poids devaient être de fer et marqués aux armes de Mézin.